Alias:
Abdullah Chamil Abou ldriss
Autres noms:
Chamil Abdallah Idriss Bassaïev
Chamil Bassaïev Salmanovitch
Autre orthographe:
Chamyl
Basaïev
Chamil Bassaïev Salmanovitch (alias Abdullah Chamil Abou ldriss), né en 1965. En août 1991, alors à Moscou, il prend la défense de la « Maison Blanche » et de Boris Eltsine. Candidat à la présidence de la Tchétchénie en octobre 1991. Le 9 novembre, il participe au détournement d’un Tupolev de Mineralnye Vodi vers la Turquie. Dès 1992, il participe activement aux actions militaires en Abkhazie et devient le vice-ministre de la Défense abkhaze. Il commande alors le « Bataillon Abkhaze ». Avec le début de la crise tchétchène, en été 1994, il revient en Tchétchénie et soutien le président Doudaev. Il devient célèbre lors de la prise d’otage d’un hôpital à Boudyennovsk (14-20 juin 1995) avec 150 combattants tchétchènes. En avril 1996, après la mort de Doudaev, il remet en place le système militaire tchétchène. En juillet 1998, il est nommé vice-commandant en chef des forces tchétchènes. En février 2000, il perd une jambe sur une mine antipersonnel à Groznyï, il est alors considéré comme mort. Sa tête a été mise à prix pour US$ 1 million. Il aurait résidé dans le village de Duisi, en Géorgie. Il est éliminé le 10 juillet 2006 par les forces de sécurité russes.
Lire ► Bataillon Islamique de Diversion de Martyrs “Riyad as-Salikhine” (BIDMRS)
Chamil Bassaïev, figure mythique de la résistance tchétchène est ex-premier ministre de Maskhadov (qui a démissionné en juillet 1998), puis vice-premier ministre de Sadoulaïev (dès août 2005), ancien chef de forces spéciales soviétique était l’un des chefs les plus populaire et symbolique des wahhabites tchétchènes, une secte sunnite, qui a créé un « territoire islamique » à l’est de la Tchétchénie et au Daguestan. Il est tué par les services spéciaux du FSB russe dans la nuit du 9 au 10 juillet 2006 par l’explosion d’un camion-bombe à Ekajevo (Ingouchie).
Lire ► Emirat du Caucase
Il deviendra le leader de la rébellion au Daghestan en août 1999.
Voir ► terrorisme nucléaire